Et toutes nos félicitations pour ce beau projet !
Samedi 26 Janvier 2019, à Berlin, la DFG Köln a obtenu au Prix Joseph Rovan, la première place pour « Aufbruch zum Frieden / En avant pour la Paix » , projet partagé avec l’ACLE (Association Cologne Lille Erfurt)
Ce projet avait pour but de développer une mémoire croisée sur la Grande Guerre, de percevoir comment le vœu des populations au sortir de la guerre « Nie wieder Krieg / Plus jamais ça » s’était concrétisé dans l’amitié franco-allemande et la construction européenne, et de faire réfléchir ensemble des jeunes allemands et français avant les festivités officielles de Novembre 2018.Ce projet a reçu le soutien de l’OFAJ et du Ministère de la Défense dans le cadre du programme « chemins de mémoire »
En septembre 2018, 17 jeunes allemands et 16 jeunes français sont donc partis à la découverte des champs de bataille de la Somme, là où de 1915 à 1918 moururent tant de jeunes soldats, à peine plus âges qu’eux, soldats venus de France et d’Allemagne bien sûr, mais aussi du Commonwealth ou des Etats Unis.
En découvrant le Mémorial de Thiepval ou de Villers Bretonneux, en visitant l’Historial de la Grande Guerre à Péronne, où les souffrances des civils sont autant reconnues que celles des soldats, en mesurant l’étendue des cimetières militaires ou en se rendant sur ce qui reste des tranchées, les jeunes ont pris conscience que cette guerre était plus qu’un simple chapitre de leurs livres d’histoire et échangé sur l’enseignement qui en était fait das leurs pays respectifs.
Dès la soirée du second jour, il avait été proposé aux jeunes d’« écrire une lettre à un jeune soldat mort dans la Grande Guerre ». La plupart ont choisi comme destinataire un soldat qui portait leur nom de famille, nom trouvé le dernier jour parmi tous ceux gravés sur l’Anneau de la Mémoire à Notre Dame de Lorette. C’est avec ces lettres, écrites par les jeunes, que la DFG Köln avait concouru pour le Prix Joseph Rovan, un prix récompensant les actions menées par les sociétés franco-allemandes en vue d’approfondir le dialogue interculturel.
MarieAnnickVerna
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